pêche.

Je sais que ça devrait être tout le contraire, mais moi la pêche ça me stresse…

Surtout quand je me rend compte que je pars là avec plein de monde équipé (Max, Simon, Ygreck) pour documenter (et mettre en ligne) mes immenses talents de pêcheur (mon beau-père peut témoigner, avec tous les efforts qu’il met à remplacer les cannes à pêche et les rapalas que je brise/perd à chaque année!)

Pour vous démontrer l’amplitude de mon niveau de stress, ce message envoyé à mes confrères ce matin:

« On part où, à quelle heure, avec combien d’auto/west/pickup? la première bière est à quelle heure? on peut arrêter en chemin pour faire l’épicerie? faire pipi? faudrais-tu que j’achète un GPS pour l’occasion? on arrive quand? on peut arrêter en chemin pour des vers (parce que j’ai acheté l’inventaire de Latulippe au complet, mais il me manque des vers… le rapala professionnel optimisé pour la truite et les jolies cuillères multicolores devrait faire l’affaire, mais quelques recherches sur Google semble confirmer que les vers sont pratiques et nécessaires!))? On passe par la SAQ dépot? QUOI! y’a pas d’électricité dans le chalet!?! Et l’Internet ambiant? J’ai aussi acheté un chapeau et des bâtons de marche professionnel, suis prêt à faire du trekking (ça c’est une forme de marche en forêt avec de l’équipement professionnel!) s’il le faut. Je suis prêt. Ouin, faudrait que je retrouve la canne à pêche avant de partir, et les bagages, on a droit à combien de valises? Quelqu’un a un sonar?»

(J’avoue, j’ai amplifié un peu le message original pour l’effet…)

Bref. On décroche. De retour lundi, reposé, pour le sprint final de 2006.
(ça c’est août, septembre, octobre, novembre et décembre!) 🙂