À Trois-Rivières, les écoles bloquent Les Têtes à Claques et YouTube. (Et ça enseignent à nos enfants???)
À l’Aéroport de Québec, on bloque Delicious.
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À Trois-Rivières, les écoles bloquent Les Têtes à Claques et YouTube. (Et ça enseignent à nos enfants???)
À l’Aéroport de Québec, on bloque Delicious.
Quoi de mieux pour faire la promotion que de mettre à l’index : on suscite et on avive ainsi le désir de l’interdit, désir encore plus présent chez les ados… peut-être !
Alors bravo la censure aveugle : j’admire et j’applaudis (et surtout, j’ironise) !
Ah oui, il m’arrive d’enseigner aussi, environ 5 jours par semaine, sans compter les extras (de temps et de tâches connexes) 😉
Je ne catch pas trop pour Delicious mais je suis 100% d’accord avec les écoles. On s’entend-t-y que TàC et YT n’ont pas une valeur pédagogique très élevée? Cette tendance à évoquer la liberté d’expression / accès à l’information peu importe la situation est un peu triste, à mon avis. Avez-vous gueulé à 14 ans quand vous ne trouviez pas de littérature érotique ou d’ouvrages de propagande sur les tablettes de votre bibliothèque d’école?
@Burp : Je suis bien d’accord avec vous sur le contenu « non ou peu pédagogique » des TàC (et souvent peu humoristique…) et de la plupart des vidéos sur YT, mais je ne crois pas que censurer à un endroit (école ou autre) empêchera la personne décidée d’accéder à ces fichiers ou à d’autres qui sont censurés…
Et si on censure un fichier sur YT, il se peut fort bien que quelqu’un d’autre le place ailleurs, à une adresse qui ne sera pas censurée : un véritable jeu de chat et de souris… à peu près impossible à véritablement contenir à 100% de façon efficace.
Alors mon approche est qu’au lieu de la censure à tout prix, on doit d’abord éduquer et rendre l’interdit moins alléchant, moins tentant, etc.
Un billet suivra sous peu sur mon blogue à ce sujet, je crois : j’en ai déjà écrit plus de la moitié ici 😉
Du souvenir que j’en ai, mon école secondaire avait aussi ses politiques d’interdit concernant l’internet. Je crois qu’il y a une distinction entre la censure et l’interdiction.
Dans le cas de mon école, certain site était évidemment interdit et bloqué tant que possible (site pornographique et violent) mais pas dans une
optique de censure. En effet, les élèves étaient prévenus que les laboratoires informatiques étaient un milieu d’apprentissage ne devant servir qu’à des activités pédagogiques.
La différence? Qu’importe le site web, il était interdit s’il n’avait pas une valeur pédagogique quelconque. Le blocage ne servait qu’a évité les sites indiscutablement
non pédagogiques et de faciliter le travail de surveillance. Nous n’avions pas une impression de censure, mais de contrôle ce qui est parfaitement normal dans une école.
Tout est donc dans la présentation, la ligne est mince, mais une fois bien définie le contrôle sera à mon avis plus simple qu’une censure arbitraire.
Contrôle, oui sans trop de problèmes. Mais éducation et pédagogie avant tout. Va pour les TàC, mais pour YouTube, c’est faire un peu trop de généralisation quand même.
Avez-vous considéré que cette interdiction pouvait n’être que pour de simples raisons d’économie de bande passante? Il faudrait donc savoir si les sites de téléchargement de musique sont également interdits ou d’autres sites tout aussi gourmands.
Intéressante discussion que tu as provoqué cher CFD. Tu comprendras facilement que je n’ai pas pu résister à l’envie d’y donner écho sur mon carnet Web. Essentiellement, ma postition sur cette question sera la même qu’en septembre 2004, au moment où une C.S. s’apprêtait à donner comme directive d’interdire Google : «C’est plus dangereux de ne pas éduquer devant la présence de dangers potentiels que de mettre à l’Index et de risquer que les jeunes soient confrontés aux mêmes dangers (hors de l’école) sans les moyens d’y faire face ?»
Pour Pierre : Je ne crois pas que ces considérations (bande passante) fassent vraiment partie des enjeux derrière ces prises de position, malgré ce que l’article de Cyberpresse rapporte. C’est tout simplement plus pratique pour ces organismes d’agir ainsi. C’est tout. «L’approche contrôle» est le reflet d’un problème beaucoup plus large : ce sont les services informatiques qui mènent dans les écoles et non les services pédagogiques!
à Sylvain: « je ne crois pas que censurer à un endroit (école ou autre) empêchera la personne décidée d’accéder à ces fichiers ou à d’autres qui sont censurés… »
Tu as raison, mais c’est comme de barrer la porte de sa maison en partant. Ça empêchera pas le voleur de rentrer s’il veut vraiment le faire, mais au moins ça va pas lui faciliter les choses.