Poursuivant la tradition établie l’autre jour, voici les notes «choisies» résumant notre fin de semaine entre amis, fin de semaine où le ski de printemps aura duré une descente et où le spa, la bouffe et l’alcool ont rapidement pris le dessus.
(Pour ceux qui ne l’auraient pas compris l’autre jour, le concept de « notes publiques de souper entre amis » a été bassement copié du travail éthylique de mademoiselle ardente, qui a inventé (!) le concept. Il est normal que tout ne soit pas compréhensible par tous, je me suis forcé, j’ai ajouté du contexte, cette fois!)
«J’essaye de me tenir en bas de 120», à propos non pas du poids, mais du nombre d’amis Facebook.
«On se croirait en Provence à l’ère glaciale», à propos du contraste entre les napperons et la température extérieure.
«J’ai l’impression de prendre un shooter à chaque cuillerée», à propos de cette fantastique soupe jamaïcaine additionnée de rhum.
«Peux-tu plier ça de façon origamique pour que ça ait l’air beau», à propos d’un essuie-tout, faute de véritables serviettes de table.
«J’me réveille la nuit pis parfois je me demande c’est quoi le nom de la troisième pyramide», à propos des Grands Explorateurs (Khéops, Khéphren et Mykérinos)
«merde, ma fin de semaine est gâchée», de Laurent, privé de siestes par notre retour hâtif du ski.
«on va finir ça par un petit jet», je parlais du spa, je vous le jure.
«je n’ai pas beaucoup de symptômes moraux», à propos des spm.
«dans un chalet, ça prend des petites trapues», à propos des coupes de vin cassantes qui venaient avec le chalet.
«depuis janvier, j’assure toute», à propos de son nouveau poste dans une compagnie d’assurances.
Mouahaha!!! 😉
Trop drôle! J’adore particulièrement la «façon origamique».
Moi aussi j’ai commencé cette petite tradition, il y a deux ans. Résultat, plein de bouts de papier avec des déclarations étranges. Parce qu’avec les mois qui passent, le contexte m’échappe. De quoi pouvait-on parler, moi et une de mes amies, quand elle a déclaré qu’elle n’avait pas peur des clôtures à vaches. Ça, c’est désormais un des grands mystères de la vie.
Je trouve que tu passes de très belles fin de semaine! 🙂
Pour renchérir sur le commentaire de Sophie, nous c’est au Cégep qu’on utilisait un très bien baptisé « livre de conneries ». Un genre de cahier Canada plein de citations dont on a oublié la signification, mais qui nous font encore rire aujourd’hui. Quand tu reliras ces billets-là dans quelques mois/années, je suis convaincue que ça te fera le même effet que de feuilleter un album photo!
Epicure, ton cahier Canada a même trouvé son penchant 2.0: http://timquotes.exomel.com/ 😉