Probablement l’un des plus fertiles débats en architecture. Vitruve, dans « Dix livres d’architecture », seul traité qui nous soit parvenu de l’Antiquité, demandait déjà que l’apparence d’un bâtiment soit en accord avec sa vocation. L’idée n’est donc pas nouvelle. On fait parfois référence à la « Beauté utile ». L’utile est-il beau en soi, pourrait-on questionner. Dans le sixième entretien de Viollet-le-Duc, il explique que l’architecture doit tenir compte de deux paramètres : d’une part, l’imagination de l’artiste, d’autre part, la nécessité imposée par le programme (son utilité) qu’il faut satisfaire. Plusieurs architectes ont rendu obsolète la formule de Sullivan en proposant la création d’une forme susceptible d’encaisser les incessantes modifications programmatiques que la condition contemporaine impose à un édifice. Peter Blake publia un article en 1974 intitulé Form follows Fiasco qui signa l’acte de décès du mouvement fonctionnaliste pur et dur. Par la suite, le post-modernisme se chargea de l’enterrer (dans son interprétation stricte). Depuis, on observe soit la célébration de la forme pour la forme ou alors la tectonique nue, non sans plusieurs ambiguités parfois. Tu y étais en touriste ? Répondre
Via Martin Petit, une explication du stade olympique chinois : Form Follows Facists. Décidément. http://archrecord.construction.com/post.asp?bbPostId=B4p97UWjLQPKB3k0XCk7cBnVB5422e4SBC2GCz84n9454vlu4&bbParentWidgetId=B8IfjDVIdn50zE2J5RFC7qoB Répondre
Probablement l’un des plus fertiles débats en architecture. Vitruve, dans « Dix livres d’architecture », seul traité qui nous soit parvenu de l’Antiquité, demandait déjà que l’apparence d’un bâtiment soit en accord avec sa vocation. L’idée n’est donc pas nouvelle.
On fait parfois référence à la « Beauté utile ». L’utile est-il beau en soi, pourrait-on questionner.
Dans le sixième entretien de Viollet-le-Duc, il explique que l’architecture doit tenir compte de deux paramètres : d’une part, l’imagination de l’artiste, d’autre part, la nécessité imposée par le programme (son utilité) qu’il faut satisfaire.
Plusieurs architectes ont rendu obsolète la formule de Sullivan en proposant la création d’une forme susceptible d’encaisser les incessantes modifications programmatiques que la condition contemporaine impose à un édifice.
Peter Blake publia un article en 1974 intitulé Form follows Fiasco qui signa l’acte de décès du mouvement fonctionnaliste pur et dur. Par la suite, le post-modernisme se chargea de l’enterrer (dans son interprétation stricte). Depuis, on observe soit la célébration de la forme pour la forme ou alors la tectonique nue, non sans plusieurs ambiguités parfois.
Tu y étais en touriste ?
Tout à fait touristique (et inspirant!) comme voyage.
Belle précision historique! Merci!
Via Martin Petit, une explication du stade olympique chinois : Form Follows Facists. Décidément.
http://archrecord.construction.com/post.asp?bbPostId=B4p97UWjLQPKB3k0XCk7cBnVB5422e4SBC2GCz84n9454vlu4&bbParentWidgetId=B8IfjDVIdn50zE2J5RFC7qoB