Souvent, comme entrepreneur, pour toute sorte de raisons, on tente d’évaluer la valeur de nos entreprises. Tout bon économiste vous dira que la valeur est largement liée aux avoirs, à la rentabilité future et au risque que cette rentabilité se concrétise.
Lors de transactions, de financement ou simplement d’évaluations, on tente donc de mettre un prix sur la valeur des contrats, des clients, du portfolio, de la marque, de la propriété intellectuelle, des équipements, des ressources humaines, et de plein d’autres choses plutôt virtuelles. C’est toujours un exercice périlleux, car, naturellement, la valeur est toujours définie en fonction de l’offre et de la demande. Ce qui a de la valeur pour le propriétaire n’en a pas nécessairement pour l’acheteur. J’ai toujours trouvé cela fascinant. Et ce qui a de la valeur pour l’acheteur n’en aura peut-être plus sans le propriétaire actuel.
J’ai souvent pensé que ce problème de valeur marquait plus la vie des PME que des grandes entreprises, mais les cas d’Apple (qui sans Steve perd la moitié de sa valeur perçue) et de Nortel (qui a acquis à fort prix plein d’entreprises qui ont perdu toute valeur une fois intégrée) prouvent le contraire. C’est tout aussi fascinant.
Preuve, peut-être, que les entreprises sont toujours aussi faibles que leur maillon le plus fort.
Bien dit!