Il y a de ça presque dix ans, j’ai dit à une amie dans une situation émotivement complexe « n’en parlons pas, on en rejasera dans 10 ans ». À 30 ans, 10 ans, ça semble une éternité. Pourtant nous en sommes là , ça vient toujours trop vite.
Dix années, où à chaque début d’avril la vie ramène le même stress étrange, que je tente toujours d’associer à une foule d’autres choses, mais qui revient toujours au même, un père c’est important, même quand ce n’est plus là . À bientôt 40 ans, maintenant père à mon tour, ça prend une toute nouvelle signification, ça rend la tristesse différente, l’énergie plus positive. Je l’ai toujours dit, la vie éternelle c’est ça, profiter du moment présent, se souvenir de l’énergie de ceux qui n’y sont plus, s’en inspirer, la passer au prochain.
J’ai retrouvé, l’autre jour, un vieux schéma griffonné par mon père, comme une leçon de vie, laissez en souvenir d’une trop rare discussion sur la gestion: avec sens / [faire agir, faire comprendre, faire apprendre] / en synergie. Se souvenir, s’inspirer, le passer au prochain.