Je ne vous dirai pas que j’ai le goût d’écrire. Je l’ai dit en mai, et ça n’a rien changé. Mais j’ai pourtant encore le goût.
J’aurais le goût de parler politique, mais surtout pas quand tout le monde en parle. J’admire les gens qui en font, sans pourtant vouloir être à leur place. J’ai beaucoup de difficulté à me faire une idée cette fois. Comme si «faire mieux» ça impliquait de refaire les mêmes choses, les mêmes débats, les mêmes promesses. Je suis lasse des mêmes débats, j’espère des idées nouvelles pour vraie. Une nation forte, respectueuse, ouverte, à l’écoute. Avec des leaders qui possèdent les mêmes caractéristiques. La souveraineté? C’est étrange, je la vois comme un résultat, et non comme une fin. Elle me semble un état naturel quand un peuple a atteint une certaine maturité, une certaine force. C’est cette maturité et cette force que j’aimerais que l’on atteigne d’abord et avant tout. À regarder la «campagne», il nous reste du chemin à faire. *soupir*.
J’aurais le goût de parler de famille qui s’agrandit, de petits yeux qui comprennent tout, et de complicité familiale.
J’aurais le goût de parler de lecture, de musique, de théâtre, de film, d’arts et de technologies.
J’aurais le goût de parler de projets, d’affaires, d’équipe, d’énergie, des petites et des grandes victoires.
J’aurais le goût de parler de bouffe, de design, de voyages, de découvertes. D’amis aussi.
C’est pourtant simple, suffit de décider de le faire. Et de le faire.