Ça aurait vraiment illogique de ne pas laisser une petite trace sur ce blogue de cette période «historique» (ne le sont-elles pas toutes?).
Étrangement, je n’ai pas le réflexe d’en parler, non pas pour faire de l’évitement, mais plutôt parce que je juge un peu les gens qui, d’un côté comme de l’autre, s’étendent sur le sujet comme si c’était un débat, opposant anxieux et anxieux dans un concours de jugement des usages et de valeurs de chacun. Je suis un optimiste, je fais le pari que la majorité (silencieuse?) est intelligente, et que l’objectif ultime de tout ça c’est d’agir pour protéger la collectivité. Rien à ajouter.
Je m’intéresse bien plus à ce que la «crise» fait sur l’incertitude et la planification. Est-ce encore possible de planifier? Si oui, à quel niveau? Comment? Avec quel sens? Avec quelle maturité? (je note «maturité organisationnelle», parce que ça revient souvent ces temps-ci.)
En parallèle, j’ai reçu un message téléphonique d’un admirateur anonyme, qui faisait référence à ce vieux texte très populaire sur l’entrepreneuriat tranquille. Je me suis donné comme défi d’y revenir, quelques années plus tard. Avons-nous innové à ce niveau? Y’a-t-il eu du progrès? Prochain billet (y’a pas de date promise, z’avez-vu comme j’apprends?).
Innovation < progrès. Ça aussi, c’est une autre affaire à réfléchir. Je suis bien tanné de l’innovation.
Il te reste quelques jours pour faire un billet-bilan de 2020. 😉