Hier matin, dans mon petit journal local, j’ai lu Didier Fessou: « Pas mauvais, mais pas son meilleur. Il devrait s’arrêter d’écrire, prendre un peu de recul, réfléchir à ce qu’il veut faire et où il compte aller. » au sujet de LLouis tombe tout seul, de Matthieu Simard.
Hier après-midi, je suis allé acheter le livre.
Puis ce matin, je lis « Les bons mots et les mauvais mots, les commentaires, les appréciations, les dépréciations, les critiques, les bravos et les choux, bien sûr que ça me touche. J’essaie que ça ne paraisse pas, j’essaie même de me convaincre que ce n’est pas important, mais ça l’est. Et c’est dur, autant les beaux que les laids, c’est dur à digérer, parfois, dur à comprendre aussi. »
Matthieu, si tu doutais, ce billet est un condensé de talent du premier au dernier mot. Belle façon de remettre les pendules à l’heure. 🙂
Très très bien dit!!! L’écriture de Matthieu est superbe comme elle est. J’espère (sincèrement, en toute amitié, empathie, je sais pas quel terme utilisé pour décrire l’espèce de sentiment d’attachement non grouppie et de tendresse amical (!?!) qui se développe quand on lit régulièrement quelqu’un, sur son blogue et dans ses livres) que c’est pas ce genre de critique qui fait qu’il semble se chercher un peu sur son blogue, ces temps-ci… je sais, c’est peut-être un commentaire que j’aurais dû poster sur son blogue et pas ici, mais j’ai comme une pudeur…