Et si ce futur iPad mini venait comme compagnon à cette future Apple TV.
Une télécommande évoluée, un deuxième écran social, un TV Hebdo multimédia (ça a 7″ de diagonale le TV Hebdo?).
Tendances et découvertes. Trends & insights.
Et si ce futur iPad mini venait comme compagnon à cette future Apple TV.
Une télécommande évoluée, un deuxième écran social, un TV Hebdo multimédia (ça a 7″ de diagonale le TV Hebdo?).
Je ne vous dirai pas que j’ai le goût d’écrire. Je l’ai dit en mai, et ça n’a rien changé. Mais j’ai pourtant encore le goût.
J’aurais le goût de parler politique, mais surtout pas quand tout le monde en parle. J’admire les gens qui en font, sans pourtant vouloir être à leur place. J’ai beaucoup de difficulté à me faire une idée cette fois. Comme si «faire mieux» ça impliquait de refaire les mêmes choses, les mêmes débats, les mêmes promesses. Je suis lasse des mêmes débats, j’espère des idées nouvelles pour vraie. Une nation forte, respectueuse, ouverte, à l’écoute. Avec des leaders qui possèdent les mêmes caractéristiques. La souveraineté? C’est étrange, je la vois comme un résultat, et non comme une fin. Elle me semble un état naturel quand un peuple a atteint une certaine maturité, une certaine force. C’est cette maturité et cette force que j’aimerais que l’on atteigne d’abord et avant tout. À regarder la «campagne», il nous reste du chemin à faire. *soupir*.
J’aurais le goût de parler de famille qui s’agrandit, de petits yeux qui comprennent tout, et de complicité familiale.
J’aurais le goût de parler de lecture, de musique, de théâtre, de film, d’arts et de technologies.
J’aurais le goût de parler de projets, d’affaires, d’équipe, d’énergie, des petites et des grandes victoires.
J’aurais le goût de parler de bouffe, de design, de voyages, de découvertes. D’amis aussi.
C’est pourtant simple, suffit de décider de le faire. Et de le faire.
À voir les « réseaux sociaux » ces temps-ci, j’ai l’impression que la notion de nuance existe de moins en moins. Même des gens que je respecte énormément me semblent possédés par des « spins » qui leur font ombrage à mes yeux (d’un côté comme de l’autre). Tels des trolls dotés d’une ligne de partie.
D’où ma réflexion de ce soir, et ce goût de partager quelque chose d’un peu plus songé. On entend souvent certains dire que les gens partagent trop sur les réseaux sociaux, qu’ils y exposent, sans gêne, leur renseignement personnel, leurs futilités quotidiennes, leur ego disproportionné ou leurs opinions qui n’intéressent personne. Tout cela est vrai, mais rien de cela ne constitue l’essence de l’appréciation que je fais de ces réseaux et des gens que j’y fréquente.
Ce ne sont ni les mots de ces personnes ni la toile qui les unit qui font l’intérêt de tout ça. C’est l’espace, le vide et toutes les choses vraiment importantes que les gens n’y disent pas qui en font la richesse. La vraie façon d’apprécier ces réseaux, c’est de lire entre les lignes. Et à l’inverse, les gens que j’y apprécie le plus sont ceux qui savent y lire entre les lignes. Les stress invisibles, les émotions, les pauses, les silences, toutes ces choses que personne ne partage directement. Ces choses qui habitent et qui rendent beaux et puissants dans la peine, comme dans la joie.
Vous savez pourquoi, il n’y aura pas de version iPad du rapport Gautrin?
Pour ne pas qu’il se retrouve sur une tablette.
C’est une tablette (pas mal fier de celle-là !).
Cette semaine est particulièrement marquée par des discussions sur l’évolution du monde du livre. C’est un sujet intéressant, et mon entourage semble bien aimer en discuter (je dirais même en débattre), et comme j’aime mon entourage, je me lance… 🙂
livre, nom masculin
Sens 1: Objet constitué de l’assemblage d’un grand nombre de feuilles. Synonyme bouquin Anglais book
Sens 2: Contenu de cet objet.
Je suis bien content que la définition de livre puisse considérer le contenu d’un assemblage d’un grand nombre de feuilles comme étant un «livre». Mais je ne vois rien dans la définition qui parle de d’interactivité ou de multimédia, le livre et son contenu ont pour origine la feuille.
D’où mon inspiration pour ce billet sur iBooks Author, outil gratuit proposé par Apple qui permet de faire des iBooks Textbook ne pouvant être vendu que dans le iBook Store et ne fonctionnant que sur l’iPad (en iOS 5 uniquement). Je partage l’opinion de Clément sur le fait que bien des journalistes ont rapportés la nouvelle un peu simplement, mais selon moi allant d’un extrême à l’autre dans leur couverture (8e merveille du monde ou pire système evil et fermé ever). Malheureusement, pour le meilleur ou pour le pire, tout le monde à raison ici. Ma question reste simple: pourquoi les critiques sont-ils surpris ou déçus de tout ça? Ce sont ces réactions qui me surprennent.
Je ne pense pas qu’Apple, Microsoft, et autre compagnie informatique agissent hors de leurs objectifs d’affaires. Il n’y a peu de différences entre les iBook Textbooks et les App iOS. C’est le même modèle d’affaires, la même approche: on développe sur une plateforme qui donne accès à un magasin (aux critères d’entrées connus mais parfois subjectifs (les développeurs d’Apps vivent toujours avec la peur qu’Apple refusent leurs applications)). Cette approche «fermées» sur un système «fermé» dans un marché «contrôlé» a donné de belles innovations et de belles rentabilités, ça sera également le cas pour les Textbooks. Et ça n’empêche en rien qu’Angry Birds existe aussi sur Androïd (mais y fait beaucoup moins d’argent). Et que les «éditeurs» seront les premiers à sauter sur de nouvelles plateformes, celle-ci comme d’autres, s’ils y trouvent une fenêtre de rentabilité ou d’innovation (un majorité (?) l’ont fait au Québec au cours des dernières années, même si certains limitent encore leur distribution à certaines librairies, certains formats, ou un illusoire DRM… ce qui comme Martine le dit est souvent frustrant).
Sur l’ensemble des livres publiés au Québec en 2011, combien sont disponibles en numérique? (Clément?)
Tout ça n’empêche personne de faire mieux (je me demande d’ailleurs pourquoi personne ne l’avait fait avant!) en terme de forme, de format et d’ampleur. Sur l’iPad, comme sur d’autres plateformes.
Mais rien ne permettra (jamais?) de consulter un livre sur votre grille-pain. Ni de lire une cassette VHS sur votre lecteur DVD. Je sais, c’est scandaleux.
Revenons à mon étonnement sur les réactions…
D’un côté, je ne vois pourquoi Clément puisse affirmer qu’Apple est «maintenant» devenu un éditeur. Ils l’ont toujours été, au sens où il l’entend. D’ailleurs j’ignore si le mot éditeur s’applique encore ici, ou si ce n’est qu’une façon d’appliquer le modèle et le vocabulaire de la chaîne du livre à cette chose (le iBook Textbook) qui justement selon moi, n’est pas plus un livre que l’est une application iOS, un jeu vidéo ou un bon vieux cédéroms.
(Quelqu’un sait si la Loi du livre s’applique aux jeux vidéos? les bibliothèques doivent elles acheter leurs jeux vidéos dans des librairies accréditées?).
De l’autre côté, je ne comprends pas les «déceptions» qu’exprime Martin, on ne peut être déçu que si on a des attentes inverses et je ne vois pas trop comment on pourrait justifier économiquement ces attentes. Je ne vois pas beaucoup d’autres modèles pour faire évoluer l’industrie du matériel scolaire. Je ne vois même pas de compétiteurs capables de proposer un modèle qui va à la cheville de ce qu’Apple propose ici en terme de conception, de fonction, de diffusion et de ventes (on verra peut-être Microsoft copier la chose?). Étrange que les investisseurs derrière le superbe Inkling (une application propriétaire, permettant de l’utilisation de SmartBooks développés par l’entreprise, uniquement sur l’iPad), soit maintenant au côté d’Apple. J’ai vu dans les dernières années toute l’imagination qu’ont déployés les éditeurs scolaires (ceux du papier) pour tenter de prendre leur place dans cet univers (toutes leurs frustrations aussi de ne pas y retrouver le confort et les repères du modèle papier), ils n’ont pas le choix d’être admiratifs envers Apple, mais ils n’auront pas le choix de vivre selon les conditions qui ont permis d’en arriver là . Laisser 30% à Apple et vivre selon les limites proposées. Ils ont aussi le droit (et le devoir!) d’être admiratif quand d’autres solutions se présenteront.
Et moi, suis-je déçu, surpris, révolté? Non. Agréablement surpris par la simplicité de l’outils et la qualité du résultat, ayant de belles idées pour une version 2 (du social, de l’interaction imbriquée, etc.), c’est mon côté optimiste. Peut-être même «heureux» que contrairement aux Apps iOS, on puisse partager le produit fini sans passer par le BookStore (si gratuit). Mais c’est vrai que tout ça est fermé et propriétaire, et sûrement très « evil », comme Apple sait l’être… (Les attentes envers la gentillesse corporative m’étonnent toujours. Je crois dans les entreprises honnêtes et fiables, mais je ne crois pas vraiment dans leur «gentillesse» (tout en étant généralement gentil moi-même).)
(Vous me direz que je suis un disciple de Jobs, je vous répondrai que vous avez probablement raison, mais qu’en quinze ans dans le domaine, je n’ai vu personne proposer une solution aussi pertinente à l’évolution du matériel scolaire). Ceci dit, j’ai quand même des doutes sur l’ampleur qu’aura tout ça au final… la révolution prendra du temps, il y aura de solides barrières et de forts lobby… Je ne crois pas non plus qu’on obligera les écoles à acheter des iPad (j’imagine mal une organisation publique imposer une technologie propriétaire aux écoles! (hum, Microsoft, hum, tableaux blancs, hum… *soupir*).
(Avez vous remarqué qu’Apple.ca ne parle pas encore d’iBooks Author? Y’aura-t-il des partenaires québécois? canadiens?)
Je suis quand même en questionnement sur un point de la licence, portant sur l’étendue du mot «Work», si bien résumé dans l’analyse la plus complète que j’ai vu à date, sur le site Venomous porridge (et la suite…)
Yeah, but that only applies to .ibooks files. You can also export .pdf and .txt and those are unrestricted.
Not true. The license defines “Work†as “any book or other work you generate using this software.†That definitely includes PDF and plain text, and it could be construed to include the very words you type in. So if you use iBooks Author to write your novel, you might be legally barred from ever selling that novel in any format, not just as an iBook.
Ne tapez donc rien de nouveau dans iBooks Author, contentez-vous des copier/coller des trucs qui existent déjà . D’un côté bassement commercial, je comprends que ça empêche aussi les éditeurs de confier à d’autres la réalisation de leurs Textbooks, puisqu’il est contre-licence de céder commercialement les droits à l’éditeurs du produit fini. Donc, pas d’industrie de la sous-traitance pour la réalisation des Textbooks. Je n’y crois pas à terme, les avocats ont fait leur travail un peu rapidement ici…
Je m’amuse beaucoup en voyant les analystes penser qu’Apple (ou d’autres) réinventeront la télévision. Réinventer la télévision, c’est pas grand chose à mon humble avis:
– Ramener l’objet physique à sa plus simple expression: moins présente dans la pièce (commencer par nous faire disparaitre ce rebord si épais et ces logos affreux), moins de fils, facile à accrocher au mur, etc. (c’est plutôt simple je crois).
– La rendre plus intelligente, donc moins dépendante des diffuseurs et du «câblodistributeur» (qu’il soit par câble, par fibre ou par satellite) qui représente tous deux les plus grands freins à l’évolution de notre accès à l’information et à la culture numérique (au moins avant on pouvait jouer aux quilles sur les terminaux).
Comme Apple l’a fait avec l’industrie du mobile, le rôle du «fournisseur de réseau» doit changer. Il n’y a plus de logique à ce que Vidéotron/Bell/Cogéco nous offre un nombre restreint de canaux et une interface primitive d’accès à ceux-ci, ils doivent se concentrer à nous fournir la bande passante, de plus en plus de bande passante, et à laisser les autres faire le reste. De toute façon à court terme, ça viendra tout seul, c’est presque déjà là .
– les câblos n’ont pas les ressources technologiques internes pour suivre la vague ou réinventer leur propre solution: Illico 2.0 arrivera à l’été 2011.
– il n’y a plus de logique à occuper la bande passante avec 200 canaux numériques alors que les gens n’en écoute qu’un de temps à autre. Et utilise principalement leur connexion pour l’internet haute-vitesse. Coupons des canaux (en commençant par le SD lorsqu’il y a une version HD), augmentons la bande passante.
Imaginons qu’on ajoute demain au Apple TV / PS3 / XBOX la possibilité de « s’abonner » et de regarder en direct Radio-Canada, TVA ou FoodTV? Je me désabonne du câble. 12$ par année pour regarder en direct (avec les annonces) et toutes les archives en vente à la demande pour 1$ (iCloud PVR). (Si je combine Radio-Canada, Tou.tv, mon iPad et mon Apple TV, je fais presque déjà ça gratuitement!)
Certe, il faut trouver une façon de naviguer à travers ça, une façon aussi paresseuse, mais peut-être plus intelligente, que de faire « le tour » des postes avec sa télécommande. Ça, Steve l’a peut-être compris, avant d’autres. Mais l’Apple TV actuel est loin d’être un modèle (avez-vous essayez de naviguer dans les postes de radio internet?).
Surtout il faut convaincre les diffuseurs d’embarquer dans le jeu. Tâche facile, le choix me semble logique s’ils font autant d’argent qu’aujourd’hui. Mais la décision ne vient pas d’eux.
Le bloqueur dans tout ça c’est le câblodistributeur, qui a le plus à perdre à court terme, parce qu’aisément contournable, mais déterminant parce que commercialement lié d’une façon ou de l’autre à d’importants diffuseurs (Québecor/Vidéotron/TVA) (Comcast/NBC). Le noeud de la réinvention du contenu télévisuel est essentiellement politique/économique, peut-être que les liens ABC/Disney/Apple auront réussi une percée qui entraînera les autres…
À moins qu’Apple prenne la voie difficile: réinventer le « canal de télévision ». Y’a encore une logique en 2011 au « canal »? Pour le direct et la « première » assurément, mais pour tout le reste… j’oubliais la paresse (parce que la télévision, c’est essentiellement et souvent un écran pour les paresseux)… «TV Siri Genius, présente moi une sélection d’émissions pour enfants pour les deux prochaines heures.»
Réinventer la télévision c’est donc trois choses:
– simplifier le matériel.
– faciliter l’exploration du contenu, surtout le direct, mais aussi les archives, les films, l’audio, les radios.
– réinventer le « canal » (pour le direct et pour la paresse)
Quand tout ça sera bien fait, on pensera aux applications et on laissera les développeurs s’amuser (Skype, Angry Birds, etc…).
Première résolution: écrire encore moins, écrire mieux. (le « moins » c’est pour m’assurer de réussir.)
Autres résolutions: lire plus, partager plus, rencontrer des gens intéressants, diversifier les projets et prendre soin de ceux qu’on aime (les gens et les projets).
(merci à Patrick pour l’inspiration, son inevernu.tumblr.com m’a vraiment donné le goût de faire ça: circacfd.tumblr.com. On verra ce que ça donne.)
La furtivité est l’ensemble des techniques et technologies utilisées pour réduire les émissions dans une direction donnée ou dans toutes les directions et donc rendre l’engin moins détectable, classifiable ou identifiable. – Wikipedia
Quand j’étais petit (ce blogue a une tendance très nostalgique pour le peu que j’y écris, j’avoue!), je rêvais de fréquenter une salle de rédaction.
J’ai assez d’amis dans le domaine aujourd’hui pour avoir eu la chance de passer par là et d’apprécier le bruit, l’action et l’énervement qui y règnent souvent. Je me souviens d’avoir visité la salle de presse du Soleil, de la Presse et du Devoir, tout comme les studios de Radio-Canada, TVA et Vox et de quelques stations de radio pour apprécier l’ambiance des coulisses. Celles où ça grouille. Celles où les gens (des professionnels) spéculent, discutent, potinent, amplifient, cogitent la nouvelle avant de la rendre publique. Oui, oui, j’ai toujours rêvé de crier « On tue la une! » (Je suis vieux, les jeunes d’aujourd’hui rêvent d’être le contributeur de Wikipedia qui inscrira la mort d’un politicien).
Une salle de nouvelle, c’est aussi, souvent, vide et silencieux. Quand on la visite hors des périodes de pointe, on se croirait dans une bibliothèque. Le simple fait de parler donne l’impression de déranger. Mais quand ça bourdonne, ça devient vite cacophonique.
J’ai l’étrange impression, c’est particulièrement visible ces jours-ci, qu’on a ouvert les portes de la salle de presse au grand public. Que les réseaux sociaux sont devenus, en se multipliant et se peuplant des gens (professionnels ou moins professionnels), des salles de presse publiques où l’on spécule, discute, potine, amplifie et cogite, sans pourtant avoir de finalité médiatique. On ne « sort » plus la nouvelle à l’ère des réseaux sociaux, la nouvelle est là , point.
Je vais passer pour nostalgique, mais ça me manque ce travail « journalistique » associé à la « salle de rédaction » (rédiger implique tout de même un peu de réflexion et de travail), travail qui permettait de « sortir » la nouvelle, avec tous les honneurs qui sont dus à cette chose précieuse qu’est l’actualité.
Je trouve ça épuisant d’être obligé (oui, oui, je sais, on a toujours le choix, mais les réseaux sociaux sont une forme de drogue dure) de donner notre attention à des choses qui n’en méritent pas tant que ça. Des choses qui prennent une importance démesurée, par le simple écho d’une salle de presse remplie de gérants d’estrade.
Pire encore, les salles de presse traditionnelles, souhaitant être jeune, moderne et 2.0, en sont même rendus à accompagner toutes nouvelles (dans votre journal, votre radio ou votre télévision) de voxpops insignifiants reprenant, au hasard, des commentaires provenant des réseaux sociaux… Inverse takeover…
D’un côté des signes marquant d’épuisement des médias traditionnels, et de l’autre un signe marquant de l’épuisement des réseaux sociaux traditionnels. La multiplication et le bruit les tueront, l’un comme l’autre.
Vision négative? Naaaa… Les communautés sont toujours plus fortes que les réseaux qui les forment.
Je suis dans le train. Je consulte mon Google Reader via le toujours variable wifi offert par Via Rail. Je remarque quelque chose d’étrange.
Les publicités dans mes fils RSS sont remplacées par des logo de Via Rail. J’explore un peu plus. Lorsque je visite Cyberpresse, les publicités n’apparaissent pas. Je me branche via mon iPhone, étrange, les publicités apparaissent sur Cyberpresse et dans mon fil RSS. J’essaye dans Chrome et dans Safari, même constat. Tout le contenu est similaire, seules les pubs sont absentes ou modifiées.
J’en déduis que Via nous offre un accès gratuit, mais qu’ils filtrent la publicité? À terme, qu’ils la remplaceront?
Depuis longtemps, j’ai peur que ça arrive. J’ai peur que Vidéotron nous offre de l’Internet à la maison en bloquant le contenu de leur concurrent, ou en remplaçant Véronique Cloutier par Julie Snyder sur les photos du site de Radio-Canada. Je dis Vidéotron, mais ça peut être Bell ou d’autres. Déjà que je trouve étrange et désolant ces firewalls qui filtrent subjectivement du contenu pour moi sur certains accès publics.
J’ai hâte de voir Cyberpresse poursuivre Via. Ça sera peut-être plus violent que si je porte plainte au CRTC…