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2004.

Objectifs: développement, marge de manoeuvre, qualité, voyage et calme.

Dans la mire: San Francisco (parce qu’on s’y sens presque chez soi), Paris (parce qu’on y est confortable), Belgique (parce que N. m’en parle souvent), Londres (parce que ça fait longtemps), Tokyo (parce que Lost in Translation m’a donné le goût).

Énergie, santé, énergie.

année.

Nous y voici: 5 preuves que vous êtes en 2004:

5. Vous avez vu des bouts Finding Nemo au moins 5 fois durant le temps des fêtes (partout où l’on devait tenir tranquille des enfants).

4. Au moins 4 personnes avaient apportées leur caméra numérique à chacune de vos rencontres de famille (total de plus de 350 photos en 5 jours).

3. Plus de 80% de la musique entendue au cours des derniers jours provenait de fichier MP3 (et l’oncle qui, il y a quelques années, vous considérait comme son gourou d’informatique est maintenant le plus grand consommateur de CD-R au Québec et connait Kazaa mieux que vous).

2. La tradionnelle séance de diapositive, qui comprenait toujours une bataille avec un vieil écran poussiéreux et la recherche d’une nouvelle lampe pour le projecteur, prend aujourd’hui la forme d’une présentation de photos sur la télévision, qui comprend toujours une bataille avec des fils et des connexions dans des endroits difficiles d’accès et la recherche de batteries pour remplacer celles de la caméra. L’opération nécessite deux techniciens et un spécialiste des télécommandes.

1. Une tourtière reste une tourtière.

Bonne année!

humain.

Bref, combien de fois n’ai-je pas vu des exemples qui prouvent hors de tout doute que l’humain s’est approprié une certaine culture de réseau  ? Et que sans humain, aucune technologie ne peut fonctionner  ?

Cette appropriation des technologies, elle couvre tous les groupes d’âge ainsi que tous les groupes sociaux. Par exemple, alors que plusieurs supposés penseurs réfléchissent encore à l’utilisation de l’ordinateur dans les salles de classe, des écoles comme l’Institut Saint-Joseph, à Québec, passent à l’action en offrant des portables aux élèves, mais surtout en les encadrant correctement pour que l’outil technologique devienne tout aussi essentiel qu’un livre, un crayon, un papier.

Lire les commentaires de ces jeunes élèves, la relève de demain, sur le carnet Web collaboratif public « Carrière 2003-2004 » de l’Institut Saint-Joseph est un pur bonheur. L’interaction avec leurs enseignants est évidente et l’on se plaît à rêver d’accéder à la section privée. Mais, chut  ! Respectons leur jardin secret.

– Michel Dumais, Le Devoir