allumés.

The Brights: « How is a meme created? You can sit back and observe the spread of a new fashion, a new slang word, a new way of walking or talking – and let a meme burst onto the scene in its own good time. An example would be the current epidemic of basically, which, as a synonym for er, has infected a ludicrously high proportion of sentences now uttered by English speakers. But the ultimate test in science is experiment: You don’t just wait for something to happen and observe it, you make it happen. » – Wired

cravate.

Étrangement, je ne porte que rarement la cravate au bureau, préférant le style « easy going » (merci à V. pour le qualificatif), au sérieux de la cravate. Je me permet tout de même de partager avec vous ce lien qui aidera ceux qui souhaitent adopter le style cravate. (Merci à Érick pour le lien!)

affaires.

CFD par CFD : le monde des affaires. (tel que promis l’an dernier).

Entrepreneur: fascination technologique ou trip de pouvoir?

Ni un ni l’autre, plutôt une ferme confiance en la capacité humaine. Oui, je suis là où je suis aujourd’hui parce que je suis passionné/obsédé/fasciné par l’information (j’ai longtemps pensé que c’était par la technologie, mais avec le temps j’ai compris que l’essence même de l’informatique, c’est l’information). Mais le rôle d’entrepreneur résulte d’une série de hasards (ma mère m’a dit l’autre jour que mon père disait de moi que j’avais le tour de suivre le courant, de désamorcer les obstacles et de toujours arriver à mes fins). Le véritable « trip » de mes huit années d’entreprenariat: l’apprentissage. Chaque problème à résoudre, chaque conversation, chaque interaction humaine avec l’équipe et les clients, chaque états financiers, chaque projet de fou, chaque décision constituent de nouveaux apprentissages pour moi. Le véritable plaisir de CFD l’entrepreneur est là.

Qu’avez-vous appris au cours des derniers mois?

Je crois que j’ai finalement réalisé que j’avais acquis assez d’intuition pour prendre plus de risque. Naturellement les risques sont relatifs (certains diront même qu’ils sont plutôt sécuritaire comme risques!). J’ai compris aussi que l’entourage y est pour beaucoup dans la capacité d’analyser une situation, et que la connaissance de cet entourage (et de leur biais!), permet de prendre des décisions éclairées. Compris également que l’introduction de nouveaux éléments dans un système évite la stagnation. Compris surtout que l’on doit respecter le contexte et le timing pour chaque chose.

Les gens comprennent-ils le monde des affaires?

Rien n’est tout à fait blanc ou tout à fait noir dans la vie. Je crois que ce qui me déçoit le plus, c’est que les gens qui analysent le monde des affaires portent des jugements peu informés sur des situations, des gens ou des entreprises. J’ai toujours dit que les entrepreneurs que l’on voit trop souvent dans les journaux dire que leur entreprise est prospère sont ceux qui ont le plus de problèmes. Je trouve que les médias ne poussent pas très loin l’analyse dans leur portrait des entrepreneurs, que ça manque parfois d’humanité, et que l’on ne voit que rarement le portrait global d’une situation.

Le « monde des affaires » c’est simplement une question d’échange et de confiance. Pour que la confiance y soit, l’information doit être complète et l’échange juste et équitable. Comme l’information est rarement complète, il faut introduire la flexibilité et l’adaptabilité dans l’équation.

Ce qui me fascine ces temps-ci ce sont les structures d’entreprises et leur dimensionnabilité. On en reparlera!