puces.

Le marché aux puces semblent être une invention sociale et économique largement inspirée par eBay et les PAQ bonifiée d’une convergence spatio-temporelle des acheteurs et des vendeurs. Sorte de microcosme de l’offre et la demande, il semble être un terrain fertil au développement d’une typologie commerciale assez vaste dont il serait trop long de faire état ici. Cette faune bigarée semble se donner rendez-vous hebdomadairement aux petites heures du matin pour se procurer une « table » (l’équivalent d’un compte sur ebay) et y déverser une multitude de choses qui, à première vue, aurait tout aussi bien pu prendre le chemin de la poubelle ou du comptoir de charité. L’ensemble de l’opération est accompagnée du va et vient d’acheteurs voraces à la recherche du bonheur (le bonheur prenant souvent la forme d’un bibelot d’une laideur innomable ou d’un set de vaisselle incomplet). Le profil type du consommateur de marché aux puces est tout aussi varié que fascinant, une constante cependant: la négociation. L’exercice m’aura tout de même permis de développer de nouvelles habiletés de vente (notamment auprès des enfants crédules et des amateurs de livres faussement autographiés).

tablette.

Je déteste installer des affaires qui implique percer des trous dans les murs, utiliser un tourne-vis, un marteau ou autres outils. Ça me met de mauvaise humeur! Bon! (Pis là y’a plein de trous, pis de poussière, pis la tablette penche à 30 degrés par en avant, pis… pis, c’est va falloir recommencer, pis ça m’énarve… pendant que Madame se réjouit de l’efficacité de « sa » pose d’un petit crochet de serviettes.)