fds.

Les joies de la belle température. Fin de semaine de compression budgétaire, bien déterminé à épargner pour les vacances. Retenue incroyable. Au point où la serveuse du resto a échappé ma carte de crédit dans une fente sans fond de la terrasse. Mesure radicale tout de même. Rita Mitsuko hier, ambiance survoltée. Petite semaine.

industrie.

On me cite ce matin. J’en suis bien heureux, parce qu’effectivement, comme entrepreneur, je trouve que la lettre de l’Alliance est une insulte à notre capacité d’innovation et de développement. Un positionnement immature face aux décisions d’un nouveau gouvernement.

Bébés gâtés. Certes on peut faire mieux avec les programmes d’aide au développement des entreprises, certes on est en mesure de mieux utiliser l’argent des contribuables. Mais il ne faudrait pas perdre notre crédibilité en déclarations larmoyantes sur le sujet, ni faire de chantage économique. C’est malheureux, mais si nos entreprises ne valent pas mieux que la sous-traitance américaine ou d’adaptation sous-licence de contenus américains, bien qu’on s’en contente. C’est fort probablement qu’on a pas été assez brillant pour faire quelque chose de bien avec l’argent investi depuis 10 ans par le gouvernement.

En faisant de telles déclarations, l’Alliance Numeriqc perd de la crédibilité. C’est dommage.

32.

Trente deux ans. Je trouve que c’est un bel âge. Primo, c’est un âge pair et c’est toujours plus beau les âges pairs. Secundo, c’est un âge binaire (2,4,6,8,16,32,64…). C’est aussi un âge de bilan. La crise de 30 ans est digérée, on peut regarder en arrière et constater tout le progrès fait en huit ans, tout en se disant qu’il en reste encore huit pour atteindre le vénérable 40 ans. Pour moi 32 ans, ça sera l’âge du calme. Diminuer le stress, augmenter le plaisir, avoir et être. Précieusement entouré.

clim.

Deux innocents dans un Réno-Dépot pensant qu’ils sont les seuls à avoir eu l’idée de magasiner une machine à climatiser l’air ambiant. Triste soirée de magasinage ratée. Encore une nuit de chaleur et de souffrances.

bérenger.

Bérenger avec trois « e » me dit-il avec son accent franco-francais. Roux, 13 ans, déjà spotté comme étant l’hyperactif qui courait partout à l’aéroport. Un voyageur autonome, pris en charge par les trop patientes hôtesses de Air Transat. Presque un voyageur classe affaire. « Ça fait huit ans que je viens voir ma grand mère au Québec tous les, alors, l’avion, je connais. » Mon voisin de siège savait tout des combines du jeune voyageur autonome et avait eux le temps durant les 90 minutes d’attente de se faire ami avec la ribambelle de jeunes de l’avion. Il a eu le temps de leur montrer tous les trucs: courir dans les corridors, explorer tous les recoins, demander les écouteurs gratuits pour les enfants, le huitième cola gratuit, des « aromates » pour son thé qu’il trouve trop nature, etc. Détestable mais poli comme un jeune français, mais tout aussi exigeant envers le service à la clientèle. Comme quoi ça se développe à un très jeune âge. Surtout hyperactif.