infofestival.

Je suis déçu.

Un mois après avoir découvert à l’avance la programmation du Festival d’été, via leur service web (qui pourrait être fort utile pour faire une version « pratique » du site!), j’apprend, bien indirectement, que ça a créé un mini-scandale interne. Pourtant, aucun commentaire ici, aucun courriel, aucun téléphone, je suis pourtant assez facile à retrouver. Et le truc semble encore fonctionner sans problème (j’ignore s’ils l’ont sécurisé pour l’an prochain).

Ce qui me surprend, c’est que l’on puisse penser que c’est un geste contre le Festival. Au contraire, ça témoigne plus d’un intérêt pour que le Festival soit aussi dynamique et intégré au « contexte web » qu’il l’est à la vie culturelle de Québec.

5 suggestions faciles pour améliorer le site web du Festival d’été:

– une page d’accueil avec un vidéo et seulement un choix de langues? en 2006?
– 90% des gens consultent la programmation, pourquoi est-ce que ça prend 4 clics pour s’y rendre?
– la programmation dans un Flash, nul pour les moteurs de recherche, ça pourrait tellement « scorer » si c’était optimisé!
– consulter la programmation par style? par site?
– ça serait vachement intéressant d’avoir des « journalistes citoyens » pour suivre le Festival, et des critiques du public liés aux artistes, ça donnerait vraiment une dynamique citoyenne au Festival et une diffusion internationale encore plus grande au site web.

Finalement, c’est juste ça: je suis toujours déçu quand les choses que j’aime ont des sites web qui ne sont pas à la hauteur de mes attentes (j’avoue mes attentes sont grandes, mais ça vient avec le métier!). Pour le reste, s’il y a scandale, problème ou déception, j’aurais aimé être le premier à le savoir, c’est si simple de le dire, les commentaires sont ouverts!

clerks.

J’ai très peu de films fétiches (Casablanca, Singing in the Rain, White Christmas, etc.), mais dans mes préférés il y a Clerks. Pour le meilleur ou pour le pire, ils ont faits Clerks 2, qui sort le 21 juillet sur nos écrans.

Heureux d’apprendre que Kevin Smith, le réalisateur (aka Silent Bob), distribuera sous peu via iTunes, ses commentaires synchro avec le film. Retourner voir le film une deuxième fois avec son iPod sur les oreilles, belle idée.

-3.

Semaine de réflexion autour du concept du CFD, à l’aube des célébrations entourant ses 35 ans:

« Never compare your inside with somebody else’s outside. »

How to be creative, Hugh MacLeod.

Ou pourquoi les communiqués de presses, certains journaux et de certains blogues professionnels me laissent totalement froid. On s’attarde trop à la surface, peu aux vrais affaires. Difficile de s’auto-évaluer quand on se compare à des demi-portraits.

décallage.

Décallage entre les vacances et le travail, entre un dodo à 20h00 et un réveil à 4h30. Décallage entre un ailleurs et un ici. Un ailleurs dans un autre quotidien, famillial (beaucoup de sourire, beaucoup d’actions!) avec des gens que j’aime beaucoup. Mais surtout un retour que l’on apprécie: N., la rurbanité, les amis, les bêtes, le bureau, le quotidien.

Finalement une semaine d’inspiration bien personnelle, parce que c’est le plaisir de la diversité et la surprise de reconstater que dans un monde de communication instantannée, il y a encore plein de choses à apprendre et à découvrir. Exploration parisienne plutôt traditionnelle à la recherche de rien de particulier, quelques découvertes, notamment Bercy Village et le canal St-Martin. Exploration londonienne fort plaisante, entre cousins (frères diraient nos mères!). J’ai l’impression d’être plus londonien à Londres, que parisien à Paris.

Les dernières photos sont en ligne. Malheureusement rien sur le Tate Modern, que nous avons arpentés durant une bonne partie de la journée de samedi. Journée splendide qui a commencé avec un étrange événement: une manifestation pour les droits des animaux vs une parade de 60 moutons inaugurant la biennale d’architecture de Londres:

Two years ago at the first Biennale, we responded to Peter Murray’s inspired idea to drive a group of cows from our office courtyard (thanks, Peter) to Smithfield Market by turning to the internet and, sure enough, a herd of Welsh Longhorns and their farmers duly turned up in front of 10,000 gawping spectators.

This year, the modest ambitions of the first ever Biennale are outstripped by 1 large flock of sheep, 12 shepherds led by the intrepid Farmer Sharp, 6 police officers, 20 butchers (non-functioning), 1 sheepdog, 1 Lord, 1 brass band, 1 Sheriff and 1 Bishop on an epic journey to Smithfield from Southwark via Norman’s “blade of light”.

(Ça a fait l’actualité et nous n’étions pas les seuls photographes !)