treo.

Martine m’a tordu un bras (ouch, ouch, arrête!) pour que je fasse drette là la critique du Treo 650, maintenant disponible chez Rogers.

Je cherchais quelque chose qui intégrait agenda, carnet d’adresses et téléphone. C’est parfait pour ça. L’écran est superbe pour la lisibilité. Une fois la synchro correctement configurée (j’ai réussi à d’abord dupliquer toutes les tâches de l’agenda, puis à le flusher par erreur…) et avec la dernière version de Missing Sync pour le Mac, ça va bien, tout se synchronise (iCal, AddressBook).

(Avouons que pour le Mac, la combinaison de hotsync, isync et missing sync rend les choses un peu moins bien intégrées, ça fait beaucoup de morceaux à regarder lorsque ça ne fonctionne pas… Et là j’ai un problème avec le Bluetooth (not available) et mon ordinateur que je n’ai pas eu encore le temps de résoudre! Vive le fil!)

Côté web: avec l’accès GPRS, c’est juste assez pratique pour retrouver le nom d’un auteur lorsque tu cherches un livre chez Archambault, l’écran rend ça assez lisible pour être plaisant sur les sites bien faits, encore mieux sur les sites adaptés. Juste pour Google, c’est indispensable. Le fureteur ajuste le tout assez bien pour l’écran de 320 x 320. Avec un lecteur RSS, ça fait la job encore plus pour tout ce qui touche l’actualité. L’absence de Wifi? Hum, pas certain que ça me dérange pour l’utilisation que je fais d’Internet sur le téléphone.

Côté courriel: je n’ai pas fini ma configuration optimale, préférant pour l’instant éviter le spam en créant une nouvelle adresse réservée à ma mobilité. À date, ça a été très utile au moins deux fois. Faut dire que le clavier du Tréo est un autre avantage auquel on s’habitue rapidement.

Physiquement, on s’habitue aux dimensions de la chose et à son poids. Il faut faire le compromis je crois. La caméra est un gadget dont on pourrait se passer, mais la qualité est tout de même intéressante (plus que le Treo 600). Le lecteur de MP3 est également un gadget de plus, mais j’ai déjà le iPod pour ça…

Côté logiciel: l’avantage du PalmOS c’est qu’il y a beaucoup de logiciels disponibles, ce qui vient complèter l’absence de quelques fonctions dans le Treo 650 (j’aimais bien le minuteur de mon ancien téléphone pour les parcomètres, je veux des sonneries MP3, toujours plaisant une petite partie de backgammon, ou la gestion d’un kiosque de limonade!). Il me reste encore à explorer les logiciels relatifs à la téléphonie, dont plusieurs ne sont pas encore compatibles avec le 650: un logiciel qui permet de simuler un appel téléphonique (sonnerie et même conversation) pour se sortir d’une réunion me semble intéressant, tout comme celui qui permet d’utiliser des filtres sur les appels entrants ou de simuler un bruit de fond (oui, oui, chérie, je suis sur la route, je te rappelle!) durant une conversation.

J’aime: l’intégration des outils dans un seul gadget. La capacité de synchroniser le tout. L’accès au web (à Google) n’importe où, n’importe quand. La possibilité d’envoyer des courriels et des sms avec un vrai clavier. La durée de vie de la batterie (je pensais que c’était pire que ça!). À date, c’est l’outil de gestion du temps et des communications le plus complet que j’ai eu!

J’aime moins: l’intégration plus ou moins parfaite avec le Mac (ça fonctionne, mais c’est compliqué, ça ne tient pas compte des « catégories », etc.), le manque d’intégration Bluetooth (beaucoup moins de fonction possible que sur les téléphones), les quelques bugs avec les applications de tierces parties non testées sur le Treo 650 (toujours surprenant de voir ton téléphone « rebooter » tout seul!).

voix.

Je transpose la réflexion sur les podcasts à une réflexion que j’ai souvent eu lorsque je me suis retrouvé à discuter «en personne» avec des gens de technologies: y’a des néologismes dont on ne connait pas du tout la prononciation, parce que trop habitué de les lire.

Le podcast vient probablement complèter ce qui nous manque de la relation entre le texte et la personne. C’est ça que je trouve intéressant, juste ça. La voix humaine à beaucoup plus de nuances que le texte, et c’est toujours plaisant de voir (que dis-je d’entendre!) que la fille des sushis est drôle et joyeuse, que la grenouille est toujours aussi articulée, et que m-c garde le sourire qu’elle n’utilise pas sur les photos pour ses podcasts.

Pour le reste, je suis d’accord que le format est fort divertissant, et peut être qualifié d’utile dans des contextes bien précis. Il pourrait être adapté pour être encore plus fonctionnel et plus aligné avec l’idée de blogues (ou de l’Internet en général!)

Mais je prédis une nouvelle grande révolution: le podcast live! Puis le podcast live, diffusé sans fil! Puis le podcast live diffusé sans fil et encadré par un directeur de la programmation! Puis le podcast live sans fil encadré et financé par la publicité! J’ai même un nom pour ça je crois… je sais pas si ça va passer… on pourrait appeler ça simplement la « radio ». Je vous jure ça va pogner!

lepage.

Ça reste dans la tête longtemps, c’est tout naturellement brillant de simplicité. Moins personnel que la Face cachée de la lune, mais toujours aussi savoureux.

Brillante utilisation de technologies, quelques « déjà vu » cependant, comme la scène de la valise (un classique de Tarantino) et la scène du train (très Trainspotting justement!).

Le projet Andersen. Pour quelques jours encore au Grand Théâtre.