Ma très chère mère a toujours utilisé l’expression « aller porter les vidanges au chemin » pour qualifier l’action de sortir les vidanges. Ça m’a toujours semblé étrange parce que, pour la plus grande partie de ma vie, l’acte de veiller à la disposition des ordures ménagères se limitait à les déposer le long d’une rue très urbaine du quartier Montcalm, ou mieux encore, à faire quatre pas bien au chaud, parfois même en pyjama, jusqu’à la chûte à déchets du condo.
Mais ce soir, je suis sous le charme, le rurbain que je suis habite maintenant sur un véritable « chemin » et peut enfin, même dans la tempête, donner tout son sens à l’expression maternelle! Joie!