déception.

Je sais, je sais, c’est bien parce qu’il fait beau (enfin!) que ça me prend une raison pour déprimer, mais depuis ce midi j’en accumule énormément:

N. veut imprimer un texte, je me dis qu’au lieu d’aller jusqu’au bureau (à moins de trois minutes à pied de chez moi), le magasin du futur nous fournirait sûrement une imprimante noir et blanc vraiment pas cher. (J’avoue, toutes les raisons sont bonnes pour aller au magasin du futur.

Déception 1: Oubliez ça, ça n’existe plus des imprimantes jet d’encre noir et blanc. Le noir et blanc, c’est réservé au laser. Pour 79$ vous aurez une imprimante jet d’encre couleur (4 cartouches). Les cartouches sont 29$ chacune. Vous vous pensez fin à suggérer d’acheter une nouvelle imprimante pour renouveller les cartouches? Oubliez ça, l’imprimante neuve vient avec des demi-cartouches. Pour 20$ de plus, y’a la garantie prolongée 3 ans… On oublie le magasin du futur pour ça.

Déception 2: Sof avec son t-shirt brunmarde.com passe à côté de moi, se rendant sûrement (en retard!) à son travail. Pas une salutation, pas un bonjour… Bon, j’avoue, elle ne me connait pas vraiment, mais bon, ces vedettes de la blogosphère devraient connaître et reconnaître leur public.

Déception 3: Ils ont fermé le Compucentre de Place Laurier. Une institution qui a toujours vendu trop cher, mais tout de même, une institution! (ça s’ajoute au fait que j’ai découvert avant-hier que le Smith Bookstore aussi a disparu…)

Bon, un petit effort, allons au bureau faire imprimer ce texte…

coupland.

« Canada continues to feel more Canadian than ever. »

Heureuse trouvaille hier: Souvenir of Canada 2. J’avais savouré le premier qui donne presque le goût d’être canadian. Le second est tout aussi intéressant, tant pour son analyse du catalogue Eaton’s de notre jeunesse ou pour le rappel de quelques essentiels canadiens comme le tourne-vis Robertson. Très belles photographies, textes toujours aussi intéressants. Beau résumé de ce qu’est la culture canadienne (puisqu’il y en a effectivement une), qui témoigne, comme toujours, de la distance (l’ignorance?) culturelle entre les canadiens et les québécois… (malgré le programme des commandites!)

Déjà sur ma liste de lecture: Eleonor Rigby et J-Pod, les deux prochains romans de Douglas Coupland.

recherche.

Le silencieux Dumais se réveille avec ce lever de voile sur l’approche Copernic. Intéressant.

Copernic, sans doute l’un des plus grands succès logiciels grand public québécois, se cherche depuis quelques temps. D’abord, ils nous annonçaient vouloir s’aligner vers le marché des entreprises, puis voilà qu’ils retournent vers le desktop. À mon humble avis, c’est encore là qu’ils auront le plus de facilité à vendre leur produit, ayant déjà un nom et une réputation « sur le desktop ». Mais la compétition sera forte, très forte…

Une de mes applications favorites de tous les temps pour le Mac était OnLocation, un outil d’indexation et de recherche de document de ON Technology, ce qui me permet d’ouvrir une parenthèse: On Technology, qui appartient à Symantec maintenant, était la compagnie de Mitch Kapor, lorsqu’il a quitté Lotus, elle est connue pour deux excellents produits (pour l’époque!): OnLocation et MeetingMaker. Seul ce dernier subsiste aujourd’hui comme l’un des seuls agenda de groupe multiplateforme. La technologie de OnLocation a peut-être (j’ai un vague souvenir, mais je n’en trouve pas de trace) servi de base au AIAT (communément nommé V-Twin) qui supportait la première version de Sherlock, dont la description est exactement similaire à l’application que propose Copernic… Étrangement, à l’époque, on a dit « Sherlock boute Copernic hors du Mac« . En quinze ans, de OnLocation à Spotlight, on aura fait le tour de la question!

Et soudainement Google, Microsoft, Apple et Copernic vont en faire une bataille de titans? Pourtant, y’a rien de sorcier, le vrai défi c’est la pertinence des résultats et la performance, et ça ça nécessitera des modifications au système de gestion des données (l’utilisation des méta-données par exemple). Lire à ce sujet ce superbe article de John Gruber (voir aussi les trucs sur le Be File System sur le site de Giampaolo)

En attendant lisez Markoff (le Dumais américain…), ça vous donnera une bonne idée de la bataille à venir…

orientation.

Bon, après quelques semaines on se remet du choc de nos 33 ans. Ce midi, je me suis enfin trouvé un cadeau digne de cet anniversaire (c’est toujours plaisant de recevoir de l’argent, mais c’est encore plus difficile de s’auto-trouver le cadeau correspondant!). Merci maman.

Je reparlerai de ce cadeau lorsqu’il arrivera de Londres (vive le commerce électronique) d’ici quelques jours (semaines?).

Question de vous surprendre et de partager un changement subtil d’orientation de ma part, je vous confirme que j’ai bel et bien reçu un sac de couchage et une canne à pêche pour mon 33e anniversaire. Faut croire que tranquillement l’urbain se réoriente…

Rudd.

Voilà quelques jours que je cherche qui chante une des chansons qui jouent en boucle avant les spectacles du Festival. Une voix entre Paul Simon et Jack Johnson, un son à la Ben Harper ou à la Dave Mathews Band: Xavier Rudd. Ce soir 21h00, cabaret du Capitole ($). Je pense que je sais ce que je vais faire ce soir (N. ?).

chaud.

Puisque ça semble un sujet chaud, j’ajoute une proposition:

Mon seul problème avec CHOI est qu’ils ne respectent pas les conditions qu’impliquent leur « contrat » avec la société (représenté par le CRTC) pour l’utilisation des ondes publiques. Naturellement, on me servira l’argument de la liberté d’expression, mais dans ce cas, il n’est pas au coeur du débat, malgré tout ce que vous pourrez en dire. Le seul point de discussion ici c’est les $ et nos choix de société.

Nous n’avons pas voté pour le parti conservateur qui voulait abolir le CRTC. Alors j’imagine qu’il faudra vivre avec. Mais il existe d’autres moyens de diffusion qui assureront à CHOI une diffusion libre. Donc, à partir du 31 août, défi à CHOI de continuer à diffuser que sur l’Internet, ondes « privées » non règlementées. Ça devrait satisfaire tout le monde, non?

(Bon restera à ajuster la technologie au transport automobile et à augmenter son ubiquité, mais ça on a rien contre…)