démembrement.

Much ado about nothing, comme dirait les anglais. Dommage qu’on ait perdu autant de temps, d’argent et de salive… ça aurait pu servir à améliorer les services de proximité, à développer et construire quelque chose de plus solide et de plus fonctionnel… Et considérant les taux de participation, ici à Québec, on voit bien que ça n’intéressait pas grand monde à part deux ou trois animateurs de radio démagogues et deux ou trois anciens maires en mal de royaume.

Pour la région de Montréal, dommage que ça nous donne la chance de constater qu’il est encore dur de vivre constructivement entre anglophones et francophones.

Bon, assez perdu de temps, on passe à autre chose, y’a plein de choses à faire!

carnets.

Juste un petit mot pour souligner l’arrivée de nouveaux carnets intéressants dans ma liste de lecture quotidienne:

Maxime: pour sa façon de raconter le quotidien et ses talents de photographes.

Daniel: pour les intérêts partagés en architecture de l’information et en ergonomie.

soirée.

L’ouverture de la terrasse de l’Aviatic Club est naturellement l’évènement le plus tendance et le plus exclusif de notre petite et charmante ville de Québec. Ce qui veut dire qu’il y a de forte probabilité que vous y croisiez tous les comptables, avocats, planificateurs fianciers et gens de médias de la ville dans la même soirée. Intéressant pour l’ambiance, mais jusqu’à un certain point.

lecture.

Un petit pas pour l’homme, par Stéphane Dompierre: Littérature néo-contemporaine, chroniques post-moderne du Plateau Mont-Royal. Si je prenais le temps d’écrire, ça ressemblerait probablement à ça, mais je serais déçu parce que je me trouverais beaucoup trop inspiré de l’approche de Douglas Coupland (Generation X), Nick Hornby (High Fidelity) et de Kevin Smith (Clerks) tout en manquant de la finesse de Stéphane Bourguignon.

Certe le personnage a la tête d’un gars dans la trentaine et tout le sarcasme et le cynisme qui vient avec. La liberté du célibataire et les contraintes qui l’accompagne, les pulsions sexuelles et les fréquentations que l’on regrette ou que l’on aurait souhaité. Un tantinet cliché, probablement parce que trop proche de la réalité. Un roman de génération. Je mentirais de vous dire que je n’ai pas aimé, bien que je pourrais vous faire croire que j’ai détesté, par jalousie de ne pas l’avoir écrit moi-même.