Montréal est encore plus plaisant quand tu y viens en touriste d’affaires. 30e étage d’une tour du centre-ville, vue ensoleillée sur ce même centre-ville. Internet gratuit (mais avec un fil), chambre d’affaires (ce qui signifie en général pseudo-luxes, comme un presse-pantalons électique et un cire-chaussure rotatif), et journal à la porte demain matin. Ce n’est pas le Germain, mais tout de même.
exclusif.
EXCLUSIF: Quand Branchez-vous sombre dans le ridicule.
(On a les exclusivité qu’on mérite!) 😉
OLF.
En ces temps de compression budgétaire, je suis heureux d’apprendre que des fonctionnaires manquent encore de discernement au point de perdre leur temps sur des dossiers like this one.
wild.
Vu Dirty Pretty Things. Prouvant que Stephen Frears n’a pas de style particulier. Ça m’a donné le goût (et je sais pas pourquoi!) de retourner en Angleterre. Et que dire des yeux d’Audrey.
hauteur.
Écouté hier soir, comme tout bon politico-sportif québécois, À hauteur d’homme. Fasciné par le point de vue, charmé par l’action de coulisses. C’est une « sport extrême », j’en conviens, où même ceux qui rapportent l’information deviennent presque malgré eux des adversaires. Fascinant!
Et que dire de l’émission qui a suivi, où Hubert Bolduc (qui avait malheureusement troqué le noeud papillon pour une cravate) défendait son ex-patron calmement, où Luc Lavoie se donnait allègrement au paternalisme et au spin (y allant même d’une comparaison inutile avec Star Académie) et Jean-Claude Labreque savourait sa réussite.
Quelqu’un sait qu’est-ce qu’il fait maintenant ce Hubert?
dégustation.
Noblesse du Temps 1999, Jurançon (60,75 $ – 919274 – à venir très bientôt) : pédoncule de petit manseng tordu début novembre et laissé sur pied jusqu’au 10 décembre, sans botrytis. 18 mois d’élevage en fûts neufs. Définition chromatique et aromatique époustouflante avec liqueur fine brillant sous la poigne d’une acidité qui relance des saveurs grasses de mirabelle en confiture, de thé à l’orange et de fruits secs. Harmonie parfaite. TGV (*****, 3). (Le Devoir)
splendor.
À la recommandation de M., je me suis empressé d’aller voir American Splendor. J’en suis ressorti tout joyeux. Comme je les aime.
vu.
Dickie Roberts: Former Child Star: parce que parfois il faut se changer les idées.
réalité.
Vu Elephant. Parce qu’on ne peut voir comme il faut les gros problèmes de proche. Lu Windows on the World. Parce que la mode est aux auteurs qui se thérapeutisent en tentant de décrire l’indescriptible paranoïa de notre époque en hyperréalité… comme s’ils souhaiteraient y être.
baptême.
Baptême de Lily-Marie aujourd’hui. Sûrement une nouvelle occasion de développer un vocabulaire litturgique. Faudrait pas en faire une spécialité quand même…