20 ans.

En décembre 1982, du haut de mes 11 ans, je contribuais à l’achat du premier ordinateur familial, un Apple II+. J’avais été plus qu’insistant à traîner mon père dans tous les magasins informatiques de la ville, à tenter de le convaincre que le commodore 64 n’était pas une machine à la hauteur de nos besoins informatiques, à feuilleter et vénérer la brochure que j’avais obtenu de chez Compucentre à Place Bonaventure à Montréal. J’avais passé le journal tout l’été pour payer les taxes sur ce cadeau. C’était le « deal », je payais les taxes, et ça serait le cadeau de noël famillial.

Plus tard dans l’année, en fier étudiant de 6e année, je traînais (oups, mon père traînait!) l’ordinateur et tout le bataclan à l’école pour une présentation. Tout le monde devait présenter dans l’année, j’avais réussi à reporter le tout à la fin de l’année (procrastination habituelle) et la compétition était forte, Frédéric Langlois avait apporté la semaine précédente son grand-père sénateur.

C’était il y a 20 ans, presque jour pour jour. Ce matin, Clément et moi sommes allés à l’école pour rencontré Mario. Encore un projet intéressant. Et soudainement, je me suis rendu compte que ça sentait pareil comme à l’époque, que rien n’avait changé, qu’il y a 20 ans, je rentrais la première trace d’informatique dans cette école. Je me suis venu de soeur Berthe, la directrice, jouant à PacMan après la classe. Je me suis souvenu du succès de cette présentation, de cette journée, de la chance que j’avais. Je me suis souvenu de bien des choses. C’était fascinant. Comme si la boucle était bouclée.

C’est fou comme cette fascination pour tout ce qui est informatique a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Merci.

durée.

Deux mois de nouveaux statuts. Deux beaux mois tant perso que corpo. Un rythme un peu infernal, mais bon, on y arrive. On place des choses, on planifie, on organise. On se fait plaisir. Reste à prendre du temps pour en profiter.

liste.

Vous savez y’a de ces semaines où ça déborde de partout, où tout semble aller trop vite, où le niveau d’efficacité de l’output est à son maximum, et où l’on se réveille épuisé d’avoir trop de choses qui nous trottent dans la tête, trop de courriel dans la catégorie « à traiter », trop de trucs pour lesquels on ne devrait pas stresser parce que nous n’avons aucun contrôle de toute façon, trop de nouveaux projets dans lesquels ont voudrait embarquer. Alors à 5h00 du matin, on se réveille, et on fait une liste. Au moins maintenant on est convaincu qu’il y a beaucoup de choses à faire! J’m’ennuie de la procrastination!

cabane.

Suite à consultation et à horaire de mars beaucoup trop chargé, on annule la cabane à sucre prévue pour le début avril. L’été devrait être plus propice à coordonner quelque chose comme il faut! Les temps sont fous, comme dirait l’autre.

accélération.

Nous vivons a une bien triste époque où tout va trop rapidement. Même la guerre semble d’éterniser après deux semaines. Et on dit que la guerre pourrait durer plus de 30 jours. C’est tellement long, si on compare au Vietnam ou à la deuxième guerre mondiale. Tout se règle si rapidement dans ce monde.